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Les « moteurs » des crises


En Afrique de l’Est, divers « moteurs » de crise ainsi nommés doivent être pris en compte dans les plans de contingence pour l’avenir, et notamment : les conflits internes et interétatiques, essentiellement en Ethiopie, en Erythrée, au Kenya, au Soudan et en Somalie, qui provoquent la destruction à grande échelle des moyens de subsistance ainsi que des déplacements de population ; la détérioration de l’environnement due à la croissance démographique ; les problèmes d’eau, notamment les sécheresses et les crues ; et les épidémies et les maladies provoquées par le changement climatique.

Le HFP prévoit qu’au moins 17,4 millions d’habitants de la région seront touchés par un ou plusieurs de ces « moteurs » en 2010, et 26,1 millions en 2015, contre une moyenne annuelle de 11 millions sur la période 2000-2005.

En Afrique australe, le programme prévoit une poursuite de la croissance démographique, qui aboutira à une concurrence accrue pour l’exploitation des eaux du bassin du Zambèze, que se partagent l’Angola, le Botswana, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe, où les sécheresses et la détérioration des terres sont désormais plus fréquentes, face à une demande toujours plus importante en irrigation.

Quant aux autres régions, elles se trouvent également confrontées à des problèmes semblables.

« Au vu de ces transformations, il est d’autant plus surprenant que certaines des organisations les plus importantes actuellement responsables de prévenir les types de défis humanitaires prévus pour l’avenir, de s’y préparer et d’intervenir ne le font pas », a estimé le HFP.

La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) est une des organisations régionales avec lesquelles HFP travaille dans le cadre de son initiative de planification stratégique à long terme ; avec la CEDEAO, le HFP étudie les réseaux de cours d’eau et observe ce qui se passe lorsqu’un pays décide de construire un barrage sur un cours d’eau qui constitue l’unique accès à l’eau d’un autre pays.


Photo: Aweys Yusuf Osman/IRIN
Un homme, déplacé par le conflit somalien, dans une zone où tout a été détruit par la guerre
« Dans le cadre de son mandat commun, la CEDEAO est tenue de traiter à la fois les questions humanitaires et le maintien de la paix ; comment, dans cette situation, peut-elle se mettre à traiter ces types de problèmes, compte tenu du changement climatique et de tout un ensemble de facteurs susceptibles d’aboutir à une crise qui risque de troubler la paix ? », a demandé M. Kent.

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